Depuis le 19è siècle, Genève a été au coeur de la réflexion d’esprits visionnaires qui se sont engagés pour le respect de la santé et de l’éthique
Dans la seconde partie du 19ème siècle, désespérés par la condition des blessés des armées combattantes, Henri Dunant, Guillaume Henri Dufour et Jacobs Dubs ont œuvré avec d’autres citoyens genevois pour l’amélioration de la condition des blessés en temps de guerre.
A cette époque, les blessés étaient abandonnés et mouraient dans d’atroces souffrances sur les champs de bataille.
Henri Dunant, à son retour du champ de bataille de Solférino s’engage corps et âme pour la cause des blessés. Il convainc ses amis genevois d’épouser cette cause et de donner naissance à une association d’aide humanitaire.
De cet engagement est née une tradition de soutien des familles patriciennes genevoises à la Genève internationale.
Jakob Dubs, grand-père de Madame Brocher fut le politique zurichois, qui rejoint ses amis genevois pour développer le projet de création du CICR (1863) et de la Croix Rouge suisse (1866) et qui porta en particulier le projet au niveau fédéral et international. L’élargissement du projet aux blessés civils fédéra les citoyens genevois et suisses autour de ce grand projet humanitaire.
Jakob Dubs, brillant juriste et homme politique suisse siégea au Conseil Fédéral de 1861 à 1872. Il fut trois fois Président de la Confédération helvétique durant cette période (1864, 1868, 1870). C’est dans ce contexte qu’il préside la Conférence du 22 août 1864 qui donna naissance à la première Convention de Genève pour l’amélioration de la condition des blessés des armées combattantes. Ce grand homme fut aussi le premier Président de la Croix Rouge suisse. Une partie majeure de sa vie fut ainsi consacrée à l’engagement politique en faveur du respect des droits des blessés en temps de guerre.
En créant la Fondation, la petite-fille de Jakob Dubs en admiration pour l’engagement de son grand-père a perpétué son implication en faveur des droits à la santé.
Elle et son mari Jacques Brocher qui était médecin lui-même, ont décidé de faire un legs afin de poursuivre au 20ème siècle, le même engagement.
Dynamique et excellente gestionnaire, Madame Brocher s’est entourée des meilleurs conseillers pour gérer leur fortune et leurs biens hérités de leurs familles respectives. Elle et son mari, résidents de Genève, ont ainsi pu laisser un magnifique domaine et un capital permettant d’accueillir aujourd’hui des chercheurs du monde entier.
C’est ainsi qu’au 21ème siècle, la Fondation s’engage dans une vision moderne de sa mission. Son champ scientifique a été précisé par le Conseil de Fondation afin de permettre de faire face aux nouveaux défis liés à la santé et aux droits des patients dans un monde globalisé.
La Fondation s’implique avec conviction pour soutenir le projet humaniste et altruiste de ses fondateurs. Elle est désormais un acteur incontournable du monde de l’éthique et de la santé à l’ère des biotechnologies et des défis de gouvernance de la santé tant au niveau national qu’au niveau mondial.
Le Conseil de Fondation s’appuie sur une petite équipe dynamique pour gérer efficacement les ressources à disposition.
La Fondation développe un maximum de partenariats de tous ordres afin de poursuivre sa mission et la pérenniser.
A l’image de Jakob Dubs qui a su rallier les politiques et les citoyens à la cause de l’humanitaire et du couple Brocher qui a enrichi son action en ouvrant le Domaine Brocher au monde scientifique, la Fondation est désormais garante de cette vision et s’ouvre aux Chercheurs et aux Citoyens.
Elle est un lieu dynamique d’échanges sur les défis de santé du 21ème siècle et une passerelle entre le monde scientifique, la Genève internationale et les citoyens.