Par souci d’identification et de classification, les différents domaines des biotechnologies sont associés à des couleurs distinctives :
— les biotechnologies blanches
Cette catégorie regroupe toutes les applications industrielles de la biotechnologie, en remplacement des procédés classiques. La production de biocarburants, de biolubrifiants et de biocapteurs en fait partie.
— les biotechnologies vertes
Ce code couleur renvoie aux applications liées à l’élevage, l’agroalimentaire, l’agrochimie, l’agriculture et le monde végétal en général. Le développement et la culture des OGM constituent un élément essentiel des biotechnologies vertes.
— les biotechnologies bleues
La couleur bleue se rapporte toujours à la mer et à la biodiversité marine. Le classement des biotechnologies reprend aussi cette logique. La biotechnologie bleue regroupe toutes les applications basées sur un matériau provenant de la biodiversité marine. Les algocarburants, les compléments alimentaires et les engrais d’origine marine, les produits cosmétiques et les produits de pharmacologie issus de la mer appartiennent à cette grande famille.
— les biotechnologies rouges
Cette catégorie inclut tout ce qui est lié à la santé : la fabrication de médicaments, les recherches sur les thérapies géniques, le développement de nouveaux vaccins, l’exploitation des cellules souches et les travaux sur les organes artificiels, la culture cellulaire, l’hybridation, l’amplification génique, la mutagenèse et le métabolisme, entre autres.
— les biotechnologies jaunes
Les biotechnologies jaunes désignent tous les procédés liés à l’élimination et au traitement de la pollution. Le recyclage des déchets, les technologies bioplastiques, la purification des eaux usées, l’épuration des gaz résiduels et la dépollution des sols en font partie.
Partie 6 – Qu’attendons-nous demain dans le domaine de la biotechnologie ?
