La science de la vie désigne l’ensemble des disciplines qui étudient les êtres vivants, comme les animaux, les plantes, les micro-organismes et, bien sûr, les êtres humains. La biologie cellulaire et moléculaire est la principale discipline des sciences de la vie.
Cependant, les progrès de la technologie donnent naissance à plusieurs spécialisations qui ont permis d’aborder différents sujets d’étude dans les sciences de la vie. Ainsi, en plus de la biologie moléculaire et cellulaire, de nombreuses branches et sous-disciplines sont proposées en faculté des sciences. En voici quelques-unes :
L’anatomie
Elle étudie et décrit la structure et la forme des organismes vivants. Cette spécialisation comporte plusieurs branches appartenant à deux catégories distinctes : l’anatomie végétale et l’anatomie animale. Le premier s’intéresse évidemment aux tissus, organes et structures des êtres vivants du règne végétal, tandis que le second se focalise sur les oiseaux, poissons, insectes et autres organismes du règne animal.
La botanique
Les étudiants titulaires d’un master ou d’un doctorat en botanique consacrent leur temps et leurs recherches à l’étude des végétaux. Cette branche importante des sciences du végétal encourage l’acquisition de connaissances théoriques et pratiques concernant la description des végétaux, leur morphologie, leur pathologie, leurs compositions moléculaires ainsi que leur classification, entre autres.
Les enseignements de la botanique trouvent plusieurs applications dans différentes disciplines comme la pharmacologie, la sylviculture, la toxicologie, la compréhension des environnements marins et terrestres ainsi que la protection de la biodiversité.
La bioinformatique
La bio informatique combine l’étude de l’informatique, des technologies de l’information et de la biologie des organismes. Cette science se concentre en particulier sur la recherche et développement de nouvelles approches qui permettent de stocker, manipuler, visualiser et analyser des données scientifiques très complexes.
La bioinformatique occupe également une place centrale dans la recherche biomédicale. Elle a une grande influence sur la précision et les résultats des initiatives expérimentales et travaux pratiques sur la génomique médicale et sur l’étude des maladies génétiques.
Les débouchés de la bioinformatique sont nombreux. Les étudiants titulaires d’un master en bioinformatique peuvent faire carrière dans l’ingénierie de l’information, au sein d’organisations biotechnologiques ou biomédicales. Les enseignements de la bioinformatique ouvrent aussi la porte des agences de santé, des hôpitaux et des organismes d’enquêtes médico-légales, qui ont tous besoins de spécialistes pour l’extraction et l’analyse des données médicales.
La biotechnologie
La biotechnologie est une science visant à étudier l’utilisation et la modification des matériaux vivants à l’aide de la technologie. Elle poursuit à la fois des objectifs commerciaux, en développant de nouveaux services ou produits, et de recherche fondamentale, pour acquérir des connaissances sur le corps humain et les autres organismes vivants. Longtemps réservée aux laboratoires de recherche des hôpitaux et des industries pharmaceutiques, cette discipline qui combine les sciences et technologies s’ouvre à d’autres domaines.
Les biotechnologies « rouges » participent ainsi à la recherche expérimentale et au développement de nouveaux vaccins, médicaments et de nouvelles thérapies géniques. Les biotechnologies « vertes », elles, concourent à la création de plantes génétiquement modifiées et à d’autres produits innovants en agronomie. D’autres applications portent sur la production de biocarburant, l’utilisation de matériaux vivants maritimes et les traitements anti-pollution.
La pharmacologie
La pharmacologie est une discipline de la médecine humaine et animale. Elle analyse les propriétés chimiques et les classifications des médicaments, ainsi que leurs interactions avec l’organisme humain et avec d’autres molécules.
La pharmacologie aide notamment à comprendre les effets des substances actives d’un médicament sur l’organisme. Elle permet aussi d’évaluer et de prévenir les risques d’effets indésirables d’un traitement. La pharmaco épidémiologie, la pharmacogénétique, la pharmaco dépendance et la pharmacocinétique sont toutes des sous-branches de la pharmacologie.
La physiologie animale et végétale
A la différence de l’anatomie, la physiologie se penche sur le fonctionnement et l’organisation physique, mécanique et les fonctions biochimiques des organismes vivants. Cette science étudie aussi le rôle de tous les composants d’un être vivant, dont les cellules, les organites cellulaires, les tissus et les organes. La physiologie s’intéresse en particulier aux fonctions vitales chez l’homme ou chez l’animal, comme la locomotion, la reproduction, la respiration, l’audition, la vue et la nutrition.
La médecine
La médecine désigne à la fois l’art et la science qui consiste à étudier l’organisation du corps humain, analyser son fonctionnement normal et préserver sa santé par des moyens thérapeutiques ou préventifs. La médecine repose ainsi sur une bonne connaissance de l’anatomie et de la physiologie. C’est sans doute l’une des disciplines les plus complexes à maîtriser, compte tenu des connaissances en biologie à acquérir.
Lors de sa formation générale, un médecin étoffe ses connaissances théoriques sur des domaines très variés, allant des concepts fondamentaux de la biologie à la chimie organique, en passant par l’étude des génomes, des cellules souches, des pathologies génétiques et des bases de la pharmacologie. Un médecin peut aussi suivre une formation initiale ou continue de spécialisation pour maîtriser la cardiologie, la chirurgie, l’oncologie, la toxicologie, la virologie ou l’épidémiologie.
La corrélation entre science et vie se matérialise pleinement à travers la médecine. Cette discipline se consacre entièrement à la préservation de la vie humaine. Elle s’inspire des recherches fondamentales pour améliorer la compréhension du vivant et développer ensuite des sciences et techniques innovantes qui contribuent à la promotion de la santé humaine.
Elle se décline sous différentes formes, en fonction du domaine d’application.
– La médecine palliative cherche ainsi à optimiser le confort et le bien-être d’une personne gravement malade. Son objectif consiste à soulager les douleurs physiques, atténuer tous les symptômes gênants liés à la maladie et préserver la qualité de vie du patient et de son entourage.
– La médecine préventive utilise la pratique médicale pour prévenir la maladie avant qu’une pathologie ou une affection se développe.
– La médecine personnalisée ou médecine de précision s’articule autour des besoins spécifiques et du parcours de vie du patient. Les traitements s’adaptent ainsi au profil de chaque malade.
– La médecine intégrative considère chaque patient dans sa globalité et ne s’intéresse pas uniquement sur sa maladie. Cette pratique associe les médecines complémentaires, les médecines conventionnelles et l’étude du mode de vie pour élaborer des traitements centrés sur le patient et prodigués par une équipe pluridisciplinaire.
– La médecine régénérative est un domaine encore balbutiant, basé sur la recherche et le développement de nouveaux procédés permettant de réparer, remplacer ou régénérer des organes, tissus ou cellules malades. La médecine régénérative mise beaucoup sur les thérapies cellulaires qui utilisent des cellules souches.
– La médecine génétique se concentre sur l’hérédité et les facteurs génétiques à l’origine d’une pathologie. Elle part du principe que les causes et les solutions d’une maladie génétique rare se trouvent dans les gènes du patient.
La médecine regroupe donc toutes les applications thérapeutiques et préventives des connaissances du vivant. La science de la vie et de la santé se manifeste dans sa forme la plus noble et la plus utile dans les disciplines et spécialisations de la médecine.
Partie 2 – Les implications de la recherche scientifique sur la compréhension de la vie et de la santé